interview d’Anne Pauly

Lors des rencontres régionales de Rennes, j’ai eu l’occasion d’interviewer Anne Pauly, l’auteur du roman Avant que j’oublie.

Comment avez-vous été informée de votre nomination ? Où étiez-vous ? Quels ont été vos sentiments après cette révélation ?
- J’étais dans mon bureau, je me baladais tranquillement sur Facebook puis j’ai vu un article de Livre Hebdo qui annonçait ma nomination pour le Goncourt... J’étais éberluée, c’était vraiment inattendu étant donné que je n’en suis qu’à mon premier roman.

Qu’attendez vous de cette expérience ?
- Ce que j’attends du Goncourt, c’est que les lycéens soient touchés par mon œuvre et que les retours et les échanges avec eux soient le plus sincères possible.

Appréhendiez-vous ces rencontres avec les lycéens ? Comment vivez-vous ces rencontres ?
- Ce n’est pas vraiment de l’appréhension, mais c’est plutôt le nombre de lycéens qui m’a impressionnée. Et puis, mon œuvre est un peu à part des autres livres du prix Goncourt qui eux, parlent plutôt de sujets d’actualité alors que moi, je parle de la mort. J’ai donc eu un peu peur des réactions, ou que mon livre suscite moins d’attention.
Mais au final, je vis ces rencontres plutôt joyeusement, "le tout c’est d’avoir bien dormi" !

Avez vous trouvé les questions des lycéens intéressantes ?
- Oui, elles sont généralement très pertinentes. Certaines sont répétitives, mais à partir du moment où elles sont bien formulées, ça change tout ! La formulation est très importante.

Avez-vous lu d’autres œuvres de la sélection ?
- J’en ai commencé trois !

Avez vous d’autres projets ?
- J’écris des nouvelles un peu farfelues, ainsi qu’une revue qui s’appelle Terrain Vague. Sinon, je fais des festivals à Paris, j’ai une vie bien remplie !

Souhaitez-vous faire passer un message aux élèves jury ?
- Lisez mon livre ! Mais n’oubliez pas de prendre la mesure de l’humour en le lisant. Et n’oubliez pas, la vraie langue se trouve dans les bouquins

Pour le comité de rédaction, Rachel.